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Intervention Phénicienne à Chypre (154 - 155 AUC)

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Intervention Phénicienne à Chypre (154 - 155 AUC) Empty Intervention Phénicienne à Chypre (154 - 155 AUC)

Message  Athéna - Syllas Jeu 30 Avr - 22:05

Intervention Phénicienne à Chypre (154 - 155 AUC) Batail10

Intervention Phénicienne à Chypre




Tyr
Sidon
Cités Chypriotes de Kition et de Tamassos

Cités Chypriotes (Salamis, Chytroi, Soloi, Idalion, Ledra)

Forces en présence:
Tyr
4.800 soldats d'infanterie
200 cavaliers
200 frondeurs des Baléares (infanterie mercenaire légère)
200 archers crétois (infanterie mercenaire)
11 unités navales légères

Sidon:
2800 soldats d'infanterie
200 cavaliers
4 unités de navires légers

Kition:
1.200 soldats d'infanterie
100 cavaliers

Tamassos:
1.000 soldats d'infanterie
50 cavaliers

Forces en présence:

Salamis
1.400 soldats d'infanterie
150 cavaliers

Chytroi
1.050 soldats d'infanterie
100 cavaliers

Soloi
400 soldats d'infanterie
100 cavaliers

Ledra
1.000 soldats d'infanterie
100 cavaliers

Idalion
1.200 soldats d'infanterie
120 cavaliers

Lapathus
900 soldats d'infanterie
50 cavaliers

Marion
1.000 soldats d'infanterie
50 cavaliers


Deuxième semestre 154 AUC


En ce début d'automne, les eaux de la Méditerranée sont agitées, alors qu'au large de Chypre apparait une nuée de voiles en provenance du port d'Aynuk, situé sur la côte Syrienne, juste à l'est de la grande île. Il s'agit d'une vaste flotte Phénicienne, armée par les cités de Tyr et de Sidon, qui vogue droit vers la plus grande et puissante des cités Grecques de Chypre.

En effet, depuis des années, l'île jadis divisée relativement homogènement entre communautés Grecques et Phénicienne, a connu une croissance toujours plus forte de l'emprise des cités Grecques. A présent, seule la cité côtière de Kition, dans le sud-est, continue de suivre les traditions phéniciennes, tandis que toutes les autres regardent à l'ouest. C'est cette frustration croissante que les Tyriens ont utilisé comme prétexte pour intervenir dans la région, arguant des violences commises par des Grecs envers des Phéniciens durant les fêtes dédiées à la déesse Astarté, l'une de plus importantes du panthéon levantin. Ils ont obtenu le soutien de leur vieille rivale, la cité de Sidon, en échange de la promesse de recevoir une partie des gains de l'intervention, ainsi que l'appui du royaume de Kition sur place, ainsi que celui du plus petit royaume gréco-phénicien de Tamassos, à l'intérieur.

L'attaque initiale des Phéniciens prend par surprise Salamis, le plus puissant des royaumes de l'île, qui contrôle tout le cap Greco et les riches plaines de l'est. La cité est bien fortifiée, mais le débarquement des Tyriens et Sidoniens prend de court les défenseurs, qui voient la place investie avant que des appels à la mobilisation puissent être envoyés au reste de leur territoire. Pendant ce temps, les forces du roi de Kition parcourent la campagne, et se livrent à des actions de harcèlement qui perturbent encore plus la réponse adverse. Au final, sur les 1.500 soldats de l'armée de Salamis, seuls 750 défendent la ville, tandis que le reste est éparpillé à travers la campagne, et pour beaucoup rapidement éliminé. Pendant ce temps, ce sont plus de 8.000 hommes qui encerclent la cité, pendant que le blocus maritime empêche tout ravitaillement. Déterminés à ne pas perdre le temps, les commandants phéniciens ordonnent l'assaut dès la fin de la première semaine de siège. Les pertes sont significative, les chypriotes vendant cher leur vie, mais, à la fin, les derniers défenseurs sont tués ou capturés, et la ville conquise. Le roi de Salamis meurt, lance à la main, dans le dernier carré.

Une fois la cité prise, tous empressés, les phéniciens y placent une garnison, avant de poursuivre leurs opérations. Le gros de l'armée se dirige vers la ville voisine de Chytri, située à l'intérieur des terres directement l'ouest de Salamis, pendant que la flotte se divise, et mène des opérations de harcèlement contre les côtes de tous les royaumes de l'île, excepté bien entendu Kition. Voyant arrivée l'armée adverse, le roi de Chytri, qui n'a pu mobiliser que 1.000 hommes, décide de placer une partie seulement de ces forces sur les murs de sa ville, et fuit avec le reste vers l'ouest, et Ledra, dont le roi a également mobilisé des troupes. Il demeure toutefois incertain pendant de longues semaines, ne sachant pas si les Phéniciens se montreront également hostiles à son égard. Les nouvelles arrivant de la côte finissent par confirmer ses craintes: il s'agit bel et bien d'une invasion généralisée de l'île. Dans l'intervalle, La ville de Chytroi est tombée. Le roi de Ledra fait partir des messagers à tous les autres rois de Chypre, appelant à l'aide.

Si, enfin, les chefs Chypriotes commencent à bouger, il est trop tard pour Ledra. La ville tombe, peu après avoir été évacuée par les deux rois. Piteusement, ils fuient vers l'ouest avec leurs armées, et font jonction devant la petite cité de Soloi - ville aux nombreux liens avec l'Egée, où Solon s'était rendu il y a peu encore, en revenant de Milet - avec les forces de celle-ci, de la colonie spartiate de Lapithos, et de Marion à l'extrême ouest de l'île. Une alliance est difficilement constituée, et aligne une armée d'un peu moins de 5.000 soldats. Cependant, le moral des forces est bas, et les anciennes rivalités entre cités-états pas aisément oubliées. Alors que l'hiver s'achève sur l'île d'Aphrodite, l'armée Phénicienne achève de pacifier le nord-est de l'île, où seule la ville de Lapithos n'a pas encore été prise, les envahisseurs et leurs alliés de Kition ayant pivoté vers le sud pour attaquer Idalion, qui est prise d'assaut.


Pendant ce temps, profitant de la confusion et du désarroi des autres chefs Chypriote, le roi de Tamassos a négocié une forme d'alliance avec les étrangers, et lancé ses propres soldats à l'attaque. Ils s'emparent des zones montagneuses au sud d'Idalion mais aussi de Solei, et fait piller les plaines adjacentes.

Enfin, au sud-ouest, les royaumes de Paphos, Koution et Amathus ont mobilisé leurs troupes, mais hésitent encore à les envoyer vers le nord, de peur d'exposer leurs villes à des attaques en provenance de la mer.

Durant ce semestre, 20 drachmes sont pillées, dont 11 par les tyriens, 7 par les sidoniens, et 2 par leurs alliés locaux.

Pertes Tyriennes:
600 soldats d'infanterie
40 cavaliers
25 frondeurs des Baléares
25 archers crétois

Pertes Sidoniennes:
400 soldats d'infanterie
10 cavaliers

Pertes de Kinion:
170 soldats d'infanterie
15 cavaliers

Pertes Chypriotes

Toute l'armée de Salamis est hors de combat.
Toute l'armée d'Idalion est hors de combat.

120 soldats d'infanterie de Chytri
20 cavaliers de Chytri


Dernière édition par Athéna - Syllas le Sam 16 Mai - 14:05, édité 1 fois
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Intervention Phénicienne à Chypre (154 - 155 AUC) Empty Re: Intervention Phénicienne à Chypre (154 - 155 AUC)

Message  Athéna - Syllas Lun 11 Mai - 22:14


Premier semestre (printemps été) 155 AUC

Les Phéniciens poursuivent leur guerre à travers Chypre. Tandis qu'au loin, dans l'Hellade, les cités Grecques se chamaillent sur la réponse à donner, dans l'île, les ennemis progressent.

Le gros de l'armée alliée - près de 7.000 hommes - remonte depuis Idalion, et avance sur Soloi par le territoire appartenant auparavant à Ledrai. Un peu moins de cinq mille Chypriotes se rangent en ordre de bataille à proximité de la ville, commandée par Weskios, roi de Ledrai. Ils ont été renforcés à la toute fin de l'hiver par 400 mercenaires Pisidiens et Ciliciens, recrutés à grands frais par les défenseurs et amenés en secret à bord des navires de pirates Cilicens, profitant de l'attention concentrée vers l'ouest des Phéniciens. Ces hommes, vétérans des guerres intestines des clans du sud anatolien, combattent à pied comme redoutable infanterie légère. Au total, les Chypriotes disposent donc de 5.000 hommes. Néanmoins, le moral parmi les troupes de Ledrai et de Chytroi est bas, tandis que l'autorité de Westios comme chef de l'armée alliée est contestée.

Au début du printemps, les Phéniciens prennent l'initiative d'engager la bataille dans les plaines à l'est de Soloi. déterminés à se battre pour leurs terres, les chypriotes font face, avec un courage remarquable. La bataille dura jusqu'à midi de manière indécise, notamment grâce à la furie des Ciliciens et des Pisidiens placés à l'aile droite des défenseurs, qui réussissent à arrêter net la cavalerie adverse à cet endroit. Cependant, à partie du milieu de journée, il devient clair que les pertes s'accumulent du côté des Chypriotes, qui ne peuvent pas faire tourner leurs troupes pour se reposer, et font face à un feu continue de pierres et de flèches des mercenaires de l'autre camp. Finalement, le centre chypriote et l'aile gauche cèdent, et c'est une déroute. L'essentiel des armées alliées s'enfuit vers Marion, à l'ouest, mais trouve sur son chemin une troupe de 400 soldats débarqués par les navires phéniciens, laquelle parvient à causer de grandes pertes parmi les fuyards. Les survivants de l'armée de Soloi s'enferment dans la ville, dotée d'une muraille sommaire. Enfin, les mercenaires Anatoliens fuient vers le sud, et les montagnes. Et aucun des phéniciens qui tente de les poursuivre n'en revient.

Après cette victoire, les phéniciens prennent d'assaut dans al foulée la ville de Soloi, au prix de nouvelles pertes, et se séparent: plus de 2.200 tyriens se dirigent vers la colonie lacédémonienne de Lapithos, tandis que le reste de l'armée avance vers l'ouest et Marion.

Les Lapathiens, dont les meilleurs soldats sont tombés, n'ont reçu aucune aide de Sparte - tout au plus une offre de revenir en Laconie comme périèques, rejetée sèchement par le roi. Avec une petite centaine de guerriers survivants et de civils, une dernière défense est organisée, en vain. Nombre de civils résistent cependant jusqu'au bout, et doivent être tués par les assaillants, qui pourtant avaient pour ordre de ne pas piller la cité. Devant la résistance, cette résolution faiblit sur la fin, et des pillages ponctuels ont lieu.

A Marion, la population est moins déterminée, et ouvre ses portes aux envahisseurs, se soumettant volontairement.

Immédiatement après les captures, les troupes embarquent sur des navires, et vont débarquer dans le sud du territoire d'Amathos. L'armée de cette ville se cache derrière ses murs, et, après quelques semaines à attendre la reddition, les phéniciens deviennent impatients, et la prennent d'assaut. Après des pertes non-négligeables, la ville tombe, et l'armée continue sa route vers l'ouest, mettant le siège devant Kourion, une ville significativement mieux fortifiée que ses voisines, où le roi local s'est enfermé. Une première tentative d'assaut échoue, et, dans les chaleurs de l'été chypriote, l'armée des envahisseurs semble se préparer une longue attente.

Pendant ce temps, plus à l'ouest, la dernière cité dont le territoire a été épargné, Paphos, a rassemblé son armée, mais son roi semble chercher à consolider sa position et négocier.

En parallèle de tout cela, les négociations avec le roi de Tamassos se poursuivent, et les Phénicicens consolident leur entente avec ce dernier, au prix de la cession de la majorité de l'ancien royaume d'Idalion, ainsi que la région du massif central du mont Olympe de Chypre - la région où à présent des mercenaires anatoliens sont devenus brigands.

Durant ce semestre, 10 drachmes sont pillées, dont 5 par les tyriens, 4 par les sidoniens, et 1 par leurs alliés locaux.

Pertes Tyriennes:
330 soldats d'infanterie
30 cavaliers
15 frondeurs des Baléares
10 archers crétois

Pertes Sidoniennes:
190 soldats d'infanterie
5 cavaliers

Pertes de Kinion:
155 soldats d'infanterie
10 cavaliers

Pertes Chypriotes

Toutes les armées exceptées celles de Paphos et de Kourion sont hors de combat
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Intervention Phénicienne à Chypre (154 - 155 AUC) Empty Re: Intervention Phénicienne à Chypre (154 - 155 AUC)

Message  Athéna - Syllas Sam 16 Mai - 14:04

Second semestre (Automne-hiver) 155 AUC

La guerre s'achève sans gloire, avec la capitulation sans coup férir des deux dernières cités, Paphos et Kourion, qui ont préféré négocier le passage sous protectorat Sidonien.

L'île est réorganisée dans les mois suivants. Les seuls royaumes chypriotes indépendants demeurent Tamassos, isolé mais bien défendu au centre de l'île - surtout depuis que son roi a recruté les mercenaires pisidiens et ciliciens rescapés - et Kition. La côte nord revient à Tyr, qui a commencé en réorganiser l'administration. La côte sud-ouest revient à Sidon, qui met en place une administration indirecte, via des rois loyaux. Enfin, le territoire de la grande cité grecque de Salamis est organisé sous forme d'un condominium des vainqueurs, qui décideront collectivement de son administration.
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