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Message  Athéna - Syllas Sam 11 Avr - 21:46

Présentation des principales factions en début de partie Acropo10


Le monde en l'an -600 se situe à la croisée des chemins. En orient, le grand empire Assyrien vient de s'effondrer, et le pouvoir de ses successeurs, les Mèdes, Babyloniens et Lydiens reste fragile. Un chef ambitieux pourrait encore la remettre en cause, et certains disent que le royaume d'Anshan, sur les pentes sud du plateau iranien, pourrait créer la surprise...
En Europe, les cités Grecques et Italiennes commencent à s'affirmer comme des forces dynamiques, en pleine croissance, et seront bientôt en proie à un immense bouillonnement politique, intellectuel et économique.
En Afrique, deux empires que tout séparent dominent: en orient, le vieil empire égyptien, puissant mais déclinant après avoir durement souffert dans ses guerres contre les assyriens, et, dans le Maghreb, la dynamique république marchande de Carthage.
A l'extrême est, aux confins de l'Himalaya et des déserts de Gédrosie, le royaume aryen de Gandhara garde la porte de l'Inde.
Enfin, autour de ces pôles de civilisation, d'autres peuples commencent à émerger dans la lumière de l'histoire. Les royaumes d'Arabie Heureuse, de Tartessos, du Caucase ou de Scythie pourraient bien, un jour, s'imposer comme des rivaux aux grands empires d'aujourd'hui.

Toutes les factions dotées d'un territoire en couleur sur la carte (en spoiler ci-dessous) sont jouables. Cliquez sur la carte pour la voir intégralement.


Spoiler:


Dernière édition par Syllas - Shogun Ashikaga le Sam 11 Avr - 23:09, édité 2 fois
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Message  Athéna - Syllas Sam 11 Avr - 21:51

Europe :


Cités de l’Hellade et de Grande Grèce :
La Grèce est une terre en ébulition. C’est une terre riche, peuplée et dynamique,  profondément divisée en des dizaines de cités-état – les polis – toutes très différentes, mais également unies par une culture politique, religieuse et littéraire commune.
Souvent nées de l’agglomération de plusieurs villages sur les ruines d’anciennes citées mycéniennes, les cités grecques sont généralement dominées par des oligarchies urbaines, enrichies par la possession de terres agricoles ou de navires marchands.
Toutefois, déjà les premiers signes de divergence apparaissent. Certaines cités-état, comme Sparte, ont fait le choix de la monarchie et d’un régime toujours plus militariste. D’autres, comme Athènes, ont réagi aux troubles sociaux en progressant vers une forme de gouvernement inédite : la démocratie. Certaines, enfin, ont vu l’arrivée au pouvoir de tyrans, des hommes géniaux ou brutaux, habiles ou chanceux, présidant aux destinés de leur Etat, comme c’est le cas à Sicyone, et le sera – peut-être – à Samos.
Alors que la pression démographique en Grèce et en Asie mineure continue d’augmenter, les polis grecques ont lancé une vague inédite de colonisation tout autour de la Méditerranée. Des dizaines de milliers de grecs ont pris la mer, et se sont installés en Sicile, en Italie méridionale, autour de la mer Noire, et jusqu’aux bouches du Rhone, répandant leur civilisation, ouvrant de nouvelles routes commerciales, mais se heurtant aussi aux précédents maîtres des mers : les phéniciens.
Dynamiques, inventives et fortifiées dans la science militaire par la lutte continue qu’elles mènent entre elles, les cités grecques pourraient bien, un jour, étonner le monde...

Macédoine :
La Macédoine hellénique est un royaume sis entre deux mondes. Au sud, il borde les terres des cités-états grecques, riches et dynamiques, mais aussi troublée par d’innombrables querelles intestines. Au nord, il fait face au monde barbare, thrace, illyrien ou encore celte, avec lequel il entretien des contacts commerciaux, mais aussi et surtout guerriers.
Si les autres grecs considèrent les macédoniens comme des demi-barbares, ces derniers n’ont jamais renié leurs racines helléniques, tout en s’enorgueillissant de vertus martiales stimulées par la guerre avec les tribus barbares voisines. Grâce à leur cavalerie remarquable, et au courage de leur infanterie légère, les Macédoniens sont des guerriers respectés.
Contrairement à nombre de Grecs, ils sont gouvernés par une monarchie. Aeropos, fils de Philippe, roi de Macédoine, est issu de la maison des Argiades, une dynastie originaire d’Argos, portant le sang du demi-dieu Hercule lui-même !
Certainement, un royaume établi sous de pareilles auspices ne saurait que prospérer, et, un jour, si les dieux le veulent, toute la Grèce s’inclinera devant la Macédoine !

Peuples italiques :
En ce début de sixième siècle, l’Italie est une terre en proie à de profonds changements. Traditionnellement divisée en confédérations tribales plus ou moins lâches, elle subit un mouvement croissant d’urbanisation et de structuration autour de centres urbains. Au nord, les Etrusques et les Romains sont à l’avant-garde de cette transformation. Mais, au sud, ce sont surtout les Grecs et les Phéniciens qui ont contribué à faire de l’Italie une terre de grandes et riches cités.
Face à cela, les tribus et peuplades italiques ont du s’adapter. Déjà, les Samnites et les Ombriens imitent les formes des cités grecques et étrusques, tandis que les Lucaniens et les Sicules mènent une lutte difficile contre les colonisateurs étrangers. Enfin, au nord, dans la Plaine du Pô, les celtes Insulubres menacent toujours de leurs féroces attaques les peuples civilisés de la Péninsule.
Pris au piège entre les riches cités et les barbares, les peuples italiques ont encore pour eux leur population et leur attachement à la terre nourricière. Et, peut-être qu’un jour, l’un d’entre eux parviendra à reprendre en main le destin de l’Italie toute entière...

Rome :
Rome est une cité humble, sise sur les bords du Tibre, au centre de l’Italie, entre les riches terres étrusques et les puissantes cités grecques du sud. Fondée quelques siècles auparavant par Romulus, elle a déjà beaucoup grandi, occupant plusieurs cités voisines, et devenant la première d’entre les puissances latines. Sous le roi d’origine étrusque Lucius Tarquinius Priscus – Tarquin – elle est une puissance honorable, quoique secondaire, qui a tout juste annexé la cité Etrusque voisine de Veii*.
Néanmoins, cela ne saurait suffire. Descendants des Troyens et guidés par Jupiter, Junon et Minerve, les romains sont un peuple animé d’une ambition et d’une avidité qui n’ont d’égaux que leur détermination et leur vertus martiales. Déjà, ils regardent au-delà du Latium : au sud, les ombriens ont depuis trop longtemps soutenu les ennemis latins de Rome, tandis qu’au nord, les étrusques sont trop riches et puissants pour être ignorés. Et une fois que l’Italie centrale toute entière s’inclinera devant les rois et le Sénat de Rome, ce seront les onctueux grecs, les perfides puniques et les rustres celtes qui devront faire le choix entre l’amitié du peuple romain, ou le jugement de Pluton.
Et, qui sait, peut-être qu’un jour les armes romaines se porteront au-delà des rives de la Méditerranée, et peut-être qu’avec l’assistance de Jupiter Capitolin, le nom romain restera à jamais gravé dans l’histoire des hommes...

Étrusques :
Parmi tous les peuples d’Italie, les étrusques sont les plus glorieux et les plus avancés. Des pics alpins jusqu’aux sables des plages de Calabre, aucune tribu et aucun peuple n’est aussi riche et puissant que la ligue des douze grandes cités étrusques, leurs alliés latins et de la plaine du Pô.
Leurs marchands voyagent dans toute la Méditerranée occidentale, et vendent leurs produits jusque dans les confins lointains des terres celtes du nord. Leurs armées, inégalées sur les champs de bataille, ont déjà plusieurs reprises mis  un coup d’arrêt aux incursions de leurs voisins celtiques du nord, tout comme les ambitions des cités latines au sud. Leurs artistes géniaux redéfinissent les canons de la beauté.
Si la ligue est unie face aux étrangers, elle reste profondément divisée en son sein : chaque cité bénéficie d’une large indépendance, et est dirigée par une élite aristocratique à la fois hédoniste, martiale et mécène.  Et chacune gardera jalousement son indépendance, tout en cherchant à accroître sa puissance au détriment de celle de ses rivaux. Trois de ces cités sont les mieux placées pour réaliser cette ambition: Tarchuna, Fuflona, Aritim et Clevsin.
Si elle parvient à surmonter les forces qui la tiraillent à l’intérieur, la civilisation étrusque deviendra indubitablement l’une des grandes puissances du monde méditerranéen...

Tartessos :
Les marchands grecs et phéniciens racontent que par-delà les colonnes d’Hercule, dans les contrées sauvages d’Hispanie, se trouve un royaume riche et civilisé, dirigé par un souverain noble et hospitalier nommé Arganthonios. Ce dernier les aurait accueilli en une terre hospitalière, où l’or et le cuivre étaient disponibles en telle quantité que les souverains de Tartessos ont régné dans l’abondance depuis des siècles.
Grâce à ces richesses, la civilisation de Tartessos s’est élevée au-dessus de la barbarie des peuplades hispaniennes, permettant d’établir des marchés, des terres irriguées dans la vallée du fleuve Baetis, et l’embryon d’une société urbaines.
A présent, avec l’essor du fer et l’établissement de puissants Etats à travers la région, le royaume de Tartessos se trouve au seuil d’une nouvelle ère. S’il ne se réforme pas, le déclin du commerce du cuivre risquera d’entrainer son effondrement. Mais, s’il parvient à s’imposer sur ses voisins barbares, et à demeurer l’égal des Etat méditerranéens, alors il pourrait bien constituer la fondation d’un grand royaume Ibère...


*: Pour des raisons de gameplay, j'ai avancé la date de l'annexion de Veii par Rome, afin d'éviter une trop grande "atomisation" géopolitique de l'Italie, qui nuirait tant au jeu qu'à la lisibilité des statistiques


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Message  Athéna - Syllas Sam 11 Avr - 22:10

Asie:

Babylone :
Le royaume Néo-Babylonien est la plus récente des incarnations politiques de la mythique cité de Babylone. Depuis plus de mille cinq cent ans, la ville consacrée au dieu Marduk est le phare de la Mésopotamie. Dans le passé, Sargon et Hammourabi ont défié les puissantes cités sumériennes, les rois élamites, et les Assyriens, avant de progressivement sombrer face à l’impérialisme de ceux-ci. Mais, même vaincue, Babylone n’a jamais disparu, et n’a eu de cesse de se révolter et de tenter de rejeter le joug des envahisseurs venus du nord.
La plus récente révolte a permis d’avancer la défaite finale de l’Assyrie, jusqu’à ce que, avec l’aide des Mèdes, les Babyloniens ne parvinssent enfin à détruire Ninive et à briser ce vieil ennemi. Et, émergeant victorieux du chaos de l’effondrement de l’empire assyrien, le royaume néo-babylonien s’est déjà imposé comme une nouvelle puissance régionale. Il est riche, doté d’une forte armée, et abrite certains des meilleurs savants du monde.
Déjà, en remontant le cours de l’Euphrate, les babyloniens ont commencé à s’établir dans le Levant, annexant les petits royaumes araméens locaux qui avaient relevé la tête au moment de la défaite assyrienne. Même si ces régions demeurent instables, les regards des généraux de Babylone se portent au-delà – vers les riches cités phéniciennes de la côte, mais aussi vers les royaumes cananéens.
Mais, avec l’expansion et la gloire arrivent aussi la crainte et la jalousie. Combien de temps le roi des Mèdes tolérera-t-il que son allié d’hier s’empare des terres les plus riches d’Asie ? Combien de temps le Pharaon d’Egypte laissera-t-il l’orgueilleuse Babylone s’étendre dans son glacis stratégique levantin ? Combien de temps les ciliciens, élamites et lydiens resteront-ils indifférents à la menace babylonienne grandissant ? Les défis à relever sont certainement à la mesure de la grandeur de la cité, mais, guidée par Mardouk et Ishtar, elle saura les relever - les astrologues sont formels.

Lydie :
La plus récente des grandes puissances, la Lydie est une vaste nation s’étendant dans l’ouest de l’Anatolie. Née sur les ruines de l’ère hittite en prenant la succession de l’Arzawa, la Lydie a grandi doucement mais fermement, jusqu’à vaincre tous ses rivaux dans la région.
Grâce à de puissantes armées, à l’habiles souverains, et à l’or du fleuve Pactole, le royaume a émergé de l’écroûlement de ses vieux ennemis assyriens comme l’une des quatre grandes puissances de l’orient. Alliée aux Mèdes, elle a mis en déroute les cimmériens, et son autorité se fait sentir jusque dans les cités grecques de la côte d’Asie Mineure.
Depuis leur capitale, Sardis, les lydiens peuvent regarder l’avenir avec optimisme. Leur seul voisin potentiellement menaçant est la Médie, et même un adversaire aussi formidable y réfléchira à deux fois avant de s’en prendre à pareille nation. Certainement une nation aussi solide perdurera encore pour mille ans !

Médie :
Les Mèdes ont fait une entrée fracassante sur la scène historique au début du siècle dernier. Depuis Ecbatane dans les terres arides du haut plateau iranien, ceux qui n’étaient jusqu’ici qu’une peuplade mineure ont lancé une offensive victorieuse contre le plus puissant empire du monde – la fière nation assyrienne. Alliés aux Babyloniens, ilt ont réussi à briser la résistance assyrienne, et à capturer l’orgueilleuse Ninive, capitale de cet empire désormais ruiné.
La destruction de l’Assyrie a laissé en orient un vide stratégique, que les alliés d’hier se sont efforcés de combler. Les campagnes Mèdes ont consolidé l’empire de ces derniers, lui adjoignant à l’ouest les anciennes terres hourrites ainsi qu’une partie de l’Anatolie, mais aussi à l’est l’essentiel du haut plateau iranien jusqu’aux confins de l’Hindu Kush et de la Bactriane, et en obtenant au sud la vassalité – incertaine – des souverains Achéménides d’Anshan.
Mais malgré la force de l’empire, la posture de la Médie demeure précaire. Son extension rend les communiations difficiles, et la loyauté des seigneurs locaux incertaines, comme l’allégeance lâche des souverains d’Anshan le prouve. Il est également entouré d’ennemis puissants : à l’ouest, les ambitieux Lydiens n’entendent pas laisser des étrangers prendre pied en Anatolie, au sud, les anciens alliés Babyloniens sont devenus riches et puissants, et ne peuvent que se sentir menacés par ce voisin trop influent. Enfin, à l’est, les royaumes iraniens d’Elam et d’Anshan, ainsi que les hindous du Gandhara tolèrent de plus en plus mal l’arrogance des souverains d’Ecbatane. Seul un grand souverain Mède pourra stabliser et renforcer l’empire, et en faire réellement l’empire s’étendant aux quatre coins du monde.

Elam :
L’Elam est une nation ancienne. Ses origines remontent aux Sept Dieux Qui Décrètent, tandis que les annales du roi sumérien Enmebaragesi mentionnent sa guerre conre l’Elam. Niché sur les contreforts des monts Zagros, autour de la glorieuse cité de Suse, ce peuple a survécu à l’épreuve des siècles, fidèle aux dieux et à ses rois, prompts à rejeter le joug des étrangers – fussent-ils sumériens, babyloniens ou assyriens – et prêt à partir en campagne pour capturer les dieux des cités rivales.
Longtemps la terreur des habitants du Pays des Deux Fleuves, les Elamites ont malheureusement entamé un long déclin. Depuis plusieurs siècles, leur raids sont devenus plus rares, et leurs difficultés militaires plus fréquentes. Les Assyriens, sous Sennacherib et Ashurbanipal, ravagèrent Elam, et finalement, capturèrent et tuèrent le roi élamite Khumma-Khaldash III.
Profitant de l’effondrement de l’empire assyrien, une dynastie locale élamite a réussi à réaffirmer sa suprématie à Suse. Malgré ce succès, les difficultés à surmonter restent énorme : l’aristocratie élamite a été massacrée et dispersée, tout comme le peuple, laissant les villes affaiblies et les champs déserts. Les dieux d’Elam eux-mêmes ont été déportés à Ninive, et certains n’ont pas pu être récupérés dans la débâcle assyrienne ! Enfin, autour d’Elam, les babyloniens, les Mèdes et les souverains félons du royaume élamite d’Anshan ambitionnent de s’étendre au détriment du vieux lion blessé…  Puisse la déesse Kiririsha secourir ses fidèles !


Anshan :
Anshan a pendant des siècles constitué l’un des principaux centres urbains et politiques de l’Elam, quoique souvent sous la domination des souverains de Suse. Toutefois, l’affaiblissement progressif des souverains élamites a permis au début VIIème siècle aux chefs des peuples iraniens de la région frontalière de Parsa, au sud d’Anshan, de s’emparer de la ville, et de se proclamer rois d’Anshan. Le premier de ces souverains Parsi – Perses – se nommait Teispès, fils d’Achéménès.
Durant l’essentiel de son règne, Teispès consolida le contrôle perse sur la région d’Anshan, et veilla à l’entraînement d’une armée solide. Si son successeur, Cyrus, a été contraint d’accepter de se reconnaître le vassal du roi des mèdes, il n’est pas dit que les ambitieux et ombrageux perses accepteront longtemps de demeurer les sujets des souverains d’Ecbatane. Incarnant à la fois le meilleur des anciens empires et des peuples neufs, les Perses peuvent se laisser aller à rêver d’un destin impérial, et, qui sait, peut-être même réclamer un jour la couronne du Roi des Quatre Coins du Monde...

Judah :
Le peuple Hébreu a déjà une histoire longue et tourmentée. Suivant les rouleaux de la Torah, le prophète Moïse a jadis conduit le peuple hors d’Egypte, jusqu’à la terre promise qu’il occupe aujourd’hui – le pays de Canaan. Et, après avoir soumis les tribus locales, les hébreux établirent un royaume prospère, qui a connu son heure de gloire sous les rois David et Salomon.
Malheureusement, le peuple n’écouta pas la voix du Seigneur, Yahwé, et adora les idoles de néant. Alors, l’Eternel laissa sa colère s’enflammer contre eux, et divisa leur royaume en deux : le royaume d’Israël, au nord, en Samarie, et le royaume de Judah, au sud, où la maison de David continue de règner.
Du moins, c’est ce qu’enseignent les prêtres du Temple. En réalité, les conflits politiques et personnels entre les membres des tribus de Benjamin et de Judah, et ceux des dix tribus du nord couvaient depuis des années, et ont causé l’éclatement de l’ancien royaume. Et la colère de l’Eternel se manifesta sous la forme très concrète d’armées assyriennes, qui dévastèrent le royaume du nord, et déportèrent toute sa population.
Seul survivant, le royaume de Judah a connu de graves troubles. Devenu un vassal des assyriens, il s’est adonné à l’idolatrie sous Manassé et Amon. A présent restauré au culte de Jéhovah, il se trouve dans une situation précaire : au nord, les Babyloniens ont pris la succession des impérialistes assyriens, et menacent tout le Levant, tandis qu’au sud, les Egyptiens et leurs idôles abjectes seront toujours portés à s’étendre le long de la côte du Levant. Enfin, à l’est, les royaumes de Moab, d’Ammon et d’Idumée demeurent les rivaux pluriséculaires du peuple d’Israël.
Mais, heureusement, Judah possède un atout décisif, qui donnera toujours la victoire à ses guerriers : l’aide de Yahvé.

Moab, Edom et Ammon :
Les royaumes transjordaniens de Moab, Edom et d'Ammon sont peuplés de sémites, adorant des dieux apparentés à ceux du Levant. Certains disent même que Yahvé, celui que les habitants de Judah disent être le plus grand des Dieux, était initialement un dieu Edomite...
Ces petits royaumes aux racines anciennes ont profité de leur position à l'orée du désert d'Arabie pour s'assurer tant de leur indépendance relative à l'égard des grandes puissances Egyptiennes et Assyriennes que du bénéfice de routes commerciales lucratives. Mais, en dépit de ces avantages, ils demeurent divisés entre eux, et exposés aux attaques des nomades du déserts, mais aussi et surtout de leurs anciens frères rivaux, les judéens. Poussés par la folie de la croyance en un seul dieu, certains de ceux-ci voudraient jeter à terre les idoles d'Edom, et répéter leur cruelle occupation d'Ammon et de Moab sous le règle des rois israélites de Samarie. Ces trois petits royaumes parviendront-ils à préserver leur nom dans les annales de l'histoire?

Cilicie :
Territoire-clé, à la charnière entre l'Asie mineure et la Syrie, la Cilicie contrôle de nombreuses passes dans les montagnes du Taurus, et certains des meilleurs ports de la Méditerranée orientale. Sous la gouvernance du sage Syennesis, elle a réussi à s'affirmer à la faveur de l'effondrement de l'empire Assyrien comme un royaume indépendant, rejetant avec succès les tentatives des Mèdes et des Lydiens de s'emparer de ses terres éminemment stratégiques.
Connus pour leur habile diplomatie, leur aptitude à défendre avec acharnement leurs forteresses, mais aussi leur goût pour la piraterie maritime, les Ciliciens se situent dans une position privilégiée pour saisir toutes les opportunités qui pourraient naître du rabattage des cartes en orient...

Saba et Hadramaut:
Situés dans les montagnes du sud de la péninsule arabe, dans la région connue comme l’Arabie Heureuse, les royaumes de Saba et de Hadramaut sont progressivement devenus les puissances dominantes de la région, satel. Enrichis par le commerce de la myrrhe, une plante ne poussant que sur les pentes rocailleuses de leurs montagnes, ces commerçants arabes ont établi une brillante civilisation. Basés dans les montagnes de l’ouest du pays, Saba est le plus riche des royaumes de la région, et contrôle les terres agricoles du centre du Yemen, tandis qu’Hadramaut, niché sur la corniche rocheuse des côtes de la mer d’Oman, abrite certains des meilleurs ports de la région.
Cependant, ce royaumes de « l’Arabie heureuse » sont également isolés du reste du monde par les mers et les déserts. Leur expansion ne sera pas évidente, quelle que soit la direction qu’elle prend : de l’autre côté du détroit de Babd el-Mandeb, où se trouve le pays de Kush, vers le nord et les sables inhospitaliers du désert d’Arabie, ou vers l’est et les cités marchandes de Maka et de Dilmun. Partout, les soldats de Saba et d’Hadramaut devront combattre aussi bien leurs adversaires que la nature elle-même.
Mais le désert et le commerce façonnent des hommes durs, à la mesure des défis qui restent à surmonter !

Colchis :
Le royaume de Colchide a son coeur dans les plaines de la vallée du Phase, à l’extrémité orientale de la Mer Noire. Il s’agit d’un royaume déjà ancien, rassemblant les peuples originels de la région, connu à la fois pour la vigueur de ses guerriers, et la richesse de son commerce. En effet, situé à la croisées des routes commerciales d’Anatolie, de Mésopotamie et des steppes pontiques, il a été en mesure d’accumuler des richesses significatives, à tel point que certains barbares grecs parlent d’une « toison d’or », que les habitants de la Colchide posséderaient …
Cependant, les derniers siècles ont également connu leur lot de difficultés. Les invasions cimmériennes et urartiennes ont ravagé le pays, et affaibli l’autorité patiemment consolidée des rois de Colchide. Beaucoup de cités restent à reconstruire, l’allégeance des tribus caucasiennes situées sur les marches du territoire colche demeure incertaine, et, au sud, l’agressivité des tribus Pontiques, des Ibères et, pire, des Mèdes, pourrait poser une menace existentielle pour le petit royaume. Il faudra du courage et de la ruse pour que la Colchide fleurisse, et devienne une puissance à part entière, à même de s’imposer face à tous ceux qui voudraient la défier.

Dilmun :
La civilisation insulaire de Dilmun est ancienne. Si ancienne qu'elle est mourrante: alors que jadis, les marchands de Dilmun faisaient le lien entre les riches cités de Sumer, les ressources en encens et en cuivre en provenance de l'Arabie Heureuse, et les lointaines villes de l'Indus, elle a fait les frais de multiples revers. L'effondrement de la civilisation de l'Indus a grandement fragilisé son rôle de plaque tournante du commerce régional, tandis que les guerres permanentes entre les Assyriens et leurs vassaux rebelles ont compromis la sécurité du négoce. Les marchands de l'île font désormais face à une piraterie omniprésente dans la région, et n'ont pas de protecteur ni même de marchés d'export qui leur permettraient de réaffirmer leur suprématie marchande.
Sommes-nous arrivés à la fin d'une civilisation multimillénaire, discrète mais prospère? Ou alors le peuple de Dilmun trouvera-t-il une nouvelle voie?

Cités phéniciennes :
Nichées à l’extrémité orientale de la Méditerranée, les cités phéniciennes sont connues à travers toute celle-ci pour la valeur de leurs marins, l’habileté de leurs marchands, et l’esprit d’entreprise de leurs colons. La plus célèbre de leurs colonies, Qart Hadasht – Carthage – a même récemment pris son indépendance, pour former un véritable empire en Méditerranée occidentale.
La situation est très différente en Phénicie. En effet, depuis des temps immémoriaux, les cités-Etats de la corniche libanaise sont, pour toute leur richesse, des nains géopolitiques. Toutes, même la plus puissante, Tyr, demeurent inconfortablement obligées d’alterner leurs allégeances, en fonction de la puissance dominante du moment dans le Levant : jadis tributaires des égyptiens, elles le furent ensuite des assyriens, et pourraient bientôt tomber dans l’orbite de Babylone, qui a récemment conquis les hautes terres de Syrie. Réfugiées derrière de hautes murailles et défendues par des mercenaires, les cités phéniciennes sont encore indépendantes pour l’instant. Mais elles ne pourront sans doute pas faire autre chose que survivre tant qu’elles demeureront divisées et impuissantes à assurer le contrôle de leur arrière pays.
Partout en Phénicie, des prières à Baal et à Astarté s’élèvent, implorant ceux-ci d’envoyer au peuple phénicien un chef capable de les conduire à la victoire...

Gandhara :
Situé aux confins de deux mondes, le Gandhara est un royaume aryen situé aux abords du formidable Hindu Kush. Les vedas relatent la conquête du royaume par les aryens, qui parvinrent à en chasser les naga, les hommes-serpents. Et le mahabharata atteste de l’histoire illustre de ses souverains Gandhari à l’époque de la guerre de Kurukshetra, lorsque les machinations de Chakuni contribuèrent à aiguillonner les Kauravas dans leur lutte contre les Pandavas.
Cependant, à une époque plus récente, ce qui fut jadis un puissant royaume centré sur Taxila a entamé un long et pénible déclin. De plus en plus de tribus refusent les ordres des souverains Gandhari, tandis que les attaques des peuples de Bactriane redoublent, et menacent les plaines fertiles du Punjab. Pire, les messagers en provenance du couchant apportent des nouvelles inquiétantes : renversant les anciens rois assyriens, les Mèdes ont établi leur propre domaine, s’étendant de l’Anatolie à la frontière du Gandhara, au-delà des terres de Gédrosie. Il se pourrait bien qu’un jour, le Gandhara se retrouve en première ligne dans la défense des terres aryennes d’Hindush...
Notez que le Gandhara aura des options diplomatiques limitées avec l'Inde, pour éviter de de voir étendre la carte de jeu vers ce territoire.
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Message  Athéna - Syllas Sam 11 Avr - 22:23

Afrique :

Egypte :

Traduction du Papyrus Syllasicus, découvert en 1897 dans une tombe de l’ère ptolémaïque par l’expédition scavarienne du Pr. Von Heiggins.

Oh glorieuse terre du Double-Pays !

Alors que Khepri s’élève dans le ciel,
Tu es resplendissante sous la clarté de l’Aten.
Fortifiée par les eaux souterraines
Du grand fleuve, par la grâce de Hapy.

Pour des millions d’années,
Tu a été comme immortelle,
Portant la mémoire de l’Osiris,
Celui dont l’être continue d’être parfait.

Ta générosité a nourri les enfants de Khnou,
Et Celui qui est pareil à l’ibis, Thot,
Leur a enseigné la sagesse de l’univers entier.
Et ils édifièrent des temples d’éternité.

Tout l’univers chante les louanges,
Du taureau puissant qui surgit dans Thèbes,
De Celui des Deux Maîtresses, qui soumet les étrangers,
Du Seigneur du Double-Pays,
Du Fils de Ra, Nékao, Celui qui Porte la volonté de Ra.

Carthage :
Carthage est la plus grande et la plus puissante des colonies phéniciennes. Après s’être graduellement émancipée de sa métropole Tyrienne - tout en continuant à lui envoyer régulièrement des tributs - au milieu du VIIème siècle, elle s’est imposée à la tête de l’ensemble des territoires phéniciens de Méditerranée occidentale.
Si son emprise territoriale est vaste, couvrant le Maghreb, une partie de la Sicile et de la Sardaigne et les Baléares, cette domination est essentiellement commerciale, et basée sur l’emprise des cités côtières, dont les marchands voyagent dans toute la méditerranée, et au-delà, jusqu’aux côtes froides de Britannie et de Gaule. A l'intérieur des terres, l'emprise punique est bien moins grande, et pour l'essentiel fondée sur des accords avec des chefs numides.
Enfin, les dirigeants, les deux rois, sont élus parmi les grandes familles marchandes, et ont fait leurs preuves pour ce qui est de négocier un des traités à l’avantage de la cité, ou encore de mener ses armées à la victoire. Cependant, ils ne règnent pas seuls: bien plus, ils sont entourés par des conseils d'anciens et assemblées du peuple, qui font d'elle quelque chose qui s'apparente bien plus à une république qu'à une monarchie.
Cette grande richesse a permis aux carthaginois de devenir puissants et influents dans toute la région, concurrençant à chaque instant leurs rivaux grecs. Aucune puissance en Méditerranée occidentale n’est comparable à la leur : leurs alliés étrusques n’ont guère de flotte d’une puissance comparable, leurs rivaux grecs sont divisés, la métropole Tyrienne est trop préoccupée par l’expansion babylonienne pour tenter de réinvestir l’occident, et les autres peuplades et cités de la région sont clairement négligeables, et ne menaceront jamais Carthage...

Méroë :
Jadis, les pharaons Couchites dominaient toute l’Egypte depuis leur capitale à Napata, en Nubie. Établissant ainsi la XXVème dynastie égyptienne, ils mirent à genoux leurs vieux oppresseurs mais aussi modèles du Double-Pays, et établirent des maisons d’éternité en l’honneur d’Amon-Ra, le seigneur de l’univers.
Malheureusement, à l’époque de la victoire a succédé le temps des défaites. Vaincus par les Assyriens, les pharaons Nubiens ont perdu le contrôle du delta aux perfides asiatiques, puis, suite à une série de campagne catastrophiques, toute la Haute-Egypte. Et depuis lors, les usurpateurs Saïtes règnent sur l’Egypte, défiant ouvertement la volonté d’Amon !
Ces défaites ont laissé l’armée et l’économie du royaume dans un piteux état. Les terres agricoles irriguées de Napata ont subi des sécheresses catastrophiques, tandis que le clergé a perdu confiance en la dynastie pharaonique. Récemment, le souverain Aspelta a choisi de déplacer la capitale, de Napata à Méroë, plus au sud, là où les terres agricoles sont toujours riches, et où la présence de minerai permettra de forger de nouvelles armes.
Car l’expansion reste indispensable, afin d’établir sur terre le règne d’Apademak et d’Amon – qu’elle se fasse au nord, vers l’Egypte, ou à l’est, vers les royaumes des bords de la mer Rouge...

D’mot :
Située dans les hautes terres du nord de l'Ethiopie, aux confins de la civilisation, D'mot est un petit royaume centré sur la ville de Yeha. Malgré sa taille modeste, il s'est montré avide de grandir et de prospérer, notamment grâce aux nombreux contacts qu'il entretien avec le royaume arabe de Saba, de l'autre côte du détroit de Babd-el-Mandeb. Entouré de peuples encore primitifs, mais ayant accès aux richesses de l'Afrique, D'mot parviendra-t-il à devenir le berceau d'une grande civilisation?

Cyrène :
Cyrène est un Etat Grec récent. Fondée en 631 par des colons originaires de l’île de Thera, la cité de Cyrène contrôle l’essentiel de la fertile côte nord de la Lybie à l’est de la Grande Syrte – la Cyrénaïque. Dans ces terres où pousse le rare Silphium, une plante qu’on dit capable de soigner n’importe quel mal, les Grecs ont trouvé une terre riche et prête à la colonisation, d’autant plus que leur premier roi, Battos, a négocié des accords avec les peuplades libyennes.
Centré autour de la ville de Cyrène et de son port, Appolonia, le jeune royaume aura toutefois encore beaucoup à faire pour devenir une puissance capable de rivaliser avec les grands de ce monde: en effet, par-delà les déserts habités par les turbulentes tribus libyennes, les cyrénaïcains devront faire faces aux ombrageux égyptiens, qui considèrent que la Libye leur revient de droit, et aux avides carthaginois, qui ne s’arrêteront pas de s’étendre avant que tout le commerce en deçà des piliers d’Hercule soit à eux.
Mais les bases jetées par Battos sont solide, et les Grecs de Cyrénaïques, proches géographiquement de leurs cousins de l’Hellade, pourront compter sur le soutien de ceux-ci. Arcésilas, fils de Battos, peut regarder l’avenir avec optimisme.
Athéna - Syllas
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