Guerre en Orient [chronique]

Clan Hosokawa Lun 31 Mar - 18:29

Voilà, j'ai décidé de poster ce rapport de guerre fictif, après avoir eu la permission de Syllas, et dans le but de recevoir critiques sur le style, l'élaboration de la chronique, etc... '^^

GUERRE EN ORIENT

785 de l'ère du Buraq

Battle song

Guerre en Orient [chronique] 20120509-Battle_of_Karbala_19th_century

Les terres d'Orient s'embrasent ! A peine Moharram, le mois où la guerre est défendue, eut fini, que les kindjars et les arcs se levèrent de nouveau, prêts à répandre le sang.
L'ambitieux émir du Hejaz, Safar, frère ainé et exilé du Calife, a enfin décidé de réclamer son héritage légitime. Après vingt ans d'exil de la capitale et de guerres, il a unifié une grande partie d'Arabie. A présent, c'est en invulnérable commandant de 50 000 soldats qu'il marche vers l'Irak. Des hommes des plus forts d'Orient, appelés sans flatterie les faucons du désert. Derrière eux, les 9 000 soldats d'Abha et de Taef marchent en humbles vassaux... Jamais une telle force n'est sortie d'Arabie depuis les premières conquêtes de l'Islam...
Le calife Chemsuddine, soleil de la religion, a été fort surpris par le messager venu lui annoncer l'invasion. Entouré de ses belles courtisanes de Bagdad et de Mossoul, il n'eut pas son mot à dire. Il appela sa mère, Marwa, qui dirigeait le Califat. Sage et maîtresse d'une forte gynarchie, elle commanda d'envoyer 35 000 hommes aux frontières, et appela à la guerre les Emirs vassaux d'est et le Sultan persan. Celui-ci était également un sujet, mais tirait les ficelles du pouvoir depuis les coulisses. Il était d'ailleurs, avec ses 150 000 hommes qu'il envoya contre le Hijaz, plus puissant que le Calife.
Mais à peine les soldats persans aperçurent le Tigre et l'Euphrate se rencontrer à l'horizon qu'un message vint leur ordonner de voler au secours de leur sultan. Les émirs de l’extrême est, ceux de Samarcande, Kabul et Kandhahar, se sont rebellés, soutenus par les seigneurs indiens. Ils saccageaientdéjà plusieurs cités du Sultanat. Mais ce n'est pas tout, les marins de Dubai et la flotte corsaire du Yémen a attaqué les ports persans avec force et violence qu'Ispahan, la capitale, est à présent menacée !
La mère du Calife, déçue mais toujours déterminée, s'adressa aux émirs de l'ouest, les originaires des steppes turco-mongoles, qu'elle n'appréciait guère, mais qui étaient ses derniers pions. D'une bonne cinquantaine, seuls les plus grands, ceux de Tyr, de Damas, Antioche, Tripoli ou Alep oublièrent leurs querelles pour s'unir contre les sudistes.
Le premier affrontement se fit à Al-Bayda, une cité de tradition commerciale réputée. Le wali de la cité résista bravement avant de capituler, suivi par six cités avoisinantes. Le Sud de l'Irak se pressa alors de couvrir l'émir Safar du Hejaz de cadeaux et présents.
Seul parmi eux, le wali et général Diaeddine Al-Manafi, résista. Sur lui, circulaient maintes vérités et légendes. Il était cousin de Marwa, mère du Calife, était homosexuel, comme Abu-Nawas, et partageait sa couche avec un riche vénitien, à qui il devait sa fortune... Diaeddine avait 1500 hommes, puissants et de qualité, et un fort rectangulaire. Il accueillit les envahisseurs en empoisonnant les sources de sa région, puis en les harcelant avec des embuscades sur le chemin, et l'émir du Hijaz, irrité, et peu expert en matière des princes irakiens, turcs ou persans, décida de s'en venger. Il vint donc assiéger sa cité de deux cotés, du sud et de l'est, sans savoir que de là, dans quelques jours, arriveront les soldats turcs et l'armée du Calife, pour un massacre final...

**Cité de Rome** Lun 31 Mar - 18:36

J'aime bien, par contre c'est des juifs les indiens

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